Le dimanche matin, je traine au lit et je ne m’oblige à rien question horaires. Alors quand arrive l’heure du déjeuner, mon horloge interne n’est pas au diapason. Impossible de régler mon cerveau sur le mode menu/préparation/mise de couvert.
Quand Monsieur Mari et moi sommes seuls à la maison, c’est le pied, on mange ce qu’on veut quand on veut… Mais les machins étranges qui vivent sur le même palier, en plus d’être des Marmailles en pleine croissance, sont aussi très bruyants : impossible à oublier quand ils sont là.
Il s’agit alors, soit de trouver un prétexte futile pour se fâcher et punir les enfants pour rien en les privant de manger (mais depuis qu’ils savent parler et composer le 119 tout seuls, j’évite), soit de trouver une autre solution.
Dimanche dernier, j’ai caché ma vraie nature de mauvaise mère derrière une idée qui les a emballés : un petit dej’ tardif, et un déjeuner-goûter vers 14h. Au programme: une orgie de pain perdu et l’assurance d’être une si meeeeeeeerveilleuse maman.
(psssst : ça marche aussi pour le goûter du mercredi)
Pour 4
pour la sauce (à préparer à l’avance):
15 caranougats
10cl de crème liquide.
Coupez les caranougats en morceaux et faites-les fondre à feu très doux en remuant sans cesse (la partie nougat est un peu longue à fondre). Laissez refroidir.
Pour le pain perdu
20 morceaux de pain bien rassis
4oeufs et 2 jaunes
1 litre de lait
1 peu de beurre salé pour la poêle
Versez le lait dans un grand plat creux (j’ai utilisé la lèche-frite de mon four) et faites tremper les tranches de pain 10 minutes de chaque côté.
Battez les œufs et les jaunes en omelette.
Essorez un peu (sans trop serrer) les tranches de pain mouillées de lait, et trempez-les dans les jaunes (30 secondes de chaque côté).
Dans la poêle chaude, faites fondre un peu de beurre, et faites cuire les tranches en les retournant quand elles sont bien dorées.
Quelle bonne idée ! ça a l’air délicieux ! Et j’adore ton humour ! (ça n’a rien à voir avec la recette, mais fallait que je le dise :D)